En résumé
Martine Wonner, au sein d'un collectif de députés LRM et MoDem, cosigne dans le journal Le Monde une tribune qui demande d'adapter les législations existantes pour interdire les nouveaux OGM en France en attendant le résultat d'études scientifiques approfondies.
Contexte
7 nouvelles techniques de modification du génome ont été mises au point dans les années précédentes (mutagenèse dirigée par oligonucléotides, technologie des nucléases à doigts de zinc, cisgenèse, greffe, agro-infiltration, amélioration inverse, méthylation de l’ADN via RNAi/RNAsi).
Problème posé
En janvier 2018, ces nouvelles techniques ne sont pas concernées par la directive européenne 2001/18 qui encadre les importations et la mise sur le marché de produits contenant des OGM.
Pour les entreprises de biotechnologie, ces nouvelles technologies sont plus sures pour l'environnement que les technologies OGM des années 90. Cependant, dans les années 90, ces entreprises de biotechnologie affirmaient que la transgenèse était totalement maîtrisé, ce qui s’est avéré faux.
Prise de position
Le 17 janvier 2018, Lionel Causse et Fabien Lainé proposent, dans le journal Le Monde, cette tribune cosignée par 40 députés, dont Martine Wonner. L'objectif de la tribune est de faire adapter les législations existantes pour interdire les nouveaux OGM en France en attendant le résultat d'études scientifiques approfondies.
Mots clés
OGM, modification du génome, NPBT, mutagenèse dirigée par oligonucléotides, cisgenèse, technologie des nucléases à doigts de zinc, risques nouveaux, biodiversité, LREM, MoDem, Tribune